... Et sourtout, surtout, ne pas y penser

Quand enfin mes règles sont arrivées après le cycle de pause forcée, j'étais heureuse de recommencer.

J'avais fait 3 séances d'acuponcture et 2 d'ostéopathie pendant ce cycle et même si je ne savais pas quel serait le résultat sur la stimulation à venir, cela m'avait réellement détendu.

L'accuponcture ne m'a pas vraiment paru exceptionnel, une fois les aiguilles plantées, il faut se détendre, le médecin fait "des tours" aux aiguilles puis on se détends encore. Le médecin accuponcteur que j'ai vu est vietnamien, il semble très bien connaitre son domaine et même s'il n'est pas bavard, je sais que ce qu'il m'a fait a été très bien fait.

L'ostéopathie a par contre été une vraie révélation : quelle plaisir que d'aller à ces rendez-vous. Une heure (même presque deux pour la première fois parce qu'elle m'a demandé tous mes antécédents médicaux et a essayé de cerner au mieux le(s) problème(s) ) de détente pure. Une ostéopathe adorable qui rassure, écoute, compatis. Et une vraie sensation de bien être après les séances. Elle m'a conseillé une homéopathe et une psychologue que je n'ai pas encore rencontrés, il me semblait que ça faisait déjà pas mal de rendez-vous !

J'étais donc enthousiasme à l'idée de reprendre les traitements et j'osais espérer une bonne réponse de mon corps après ce cycle de repos que je lui avais laissé. Dès la première écho, j'ai eu la confirmation qu'il réagissait très bien. Le sage-femme était très content du résultat. A la deuxième écho, 3 follicules se détachaient du lot et mon endomètre était top. Le sage-femme m'a demandé de changer un peu les doses de puregon pour ne selectionner qu'un follicule. Il m'a dit que je réagissais très bien au traitement. Je n'étais que joie ! Quel week-en j'ai passé ! Avec l'Amoureux, nous apercevions une solution à nos problèmes, enfin l'endomètre était bien, peut être que cette fois-ci... Nous n'osions y croire mais l'espoir était bien là.

Au dernier contrôle lundi, l'échographe a trouvé mon endomètre parfait (comme dans les livres m'a-t-il dit) mais les 3 follicules avaient grossi. J'ai senti dès que je suis sortie de l'échographie un malaise : mon centre voulait n'en sélectionner qu'un mais j'espérais qu'il ne ferait pas les difficiles et qu'ils accepteraient de faire l'iac. Pour une fois que mon endomètre suivait !

Nous avons quand même passé une bonne journée avec l'Amoureux, on a mangé en tête à tête dans un restaurant chinois, on a parlé de nos projets. Puis l'attente de l'appel du sage-femme a commencé. On se disait que comme ils n'avaient pas appelé très vite, c'était bon signe. Ils ne nous feraient pas poireauter pour finalement annulé, ils n'étaient sans doute pas si inhumain. Vers 18h30, on a cru qu'ils nous avaient oubliés. Mais finalement, le sage-femme a téléphoné à 18h45 pour dire qu'on arrêtait tout, ils ne prennent pas le risque de faire une insémination avec 3 follicules. Tout c'est écroulé. J'ai bien sûr argumenté au téléphone mais impossible de revenir sur leur décision. Le coup a été très dur. Je l'ai dit au sage-femme qui a pris la peine de m'écouter et d'être compréhensif. Il m'a rappelé mon rendez-vous avec la gynéco qui me suit le 23 juin; Pas la peine de téléphoner au prochain cycle, je verrais ce que l'on fait directement avec elle à ce rendez-vous. Il m'a dit qu'il était peut-être temps de passer à autre chose, d'envisager la fiv. Je pense que c'est elle qui lui en a parlé, il ne se serait sûrement pas avancé sans une parole de sa part.

En conclusion, c'est encore une fois un fiasco. Pas pour les mêmes raisons, mais ça ne marchera pas quand même. Par contre, l'ostéopathie et l'accuponcture ont bien fait effet ! Mon corps a même trop bien réagit ! Je suis malgré tout contente d'avoir eu un très bel endomètre. J'ai maintenant hâte de revoir ma gynéco pour connaitre son avis sur la suite...

Aujourd'hui, petit point médecines parallèles : pourquoi se tourner vers l'ostéopathie et l'acuponcture en parallèle de iacs ou fiv ?

Je me suis documentée au début de ce cycle parce que je ne supporte pas l'inaction. Rester un cycle sans rien faire, un cycle sans espoir c'était au dessus de mes forces. Alors, j'ai cherché sur le net (oui, le net, c'est le mal mais parfois, c'est bien pratique). J'ai alors trouvé sur le site www.fiv.fr des informations intéressantes. Ce site est d'ailleurs très bien fait et documenté. Les articles que j'ai lu sur l'acuponcture et l'ostéopathie ont été écrit en consultant des études médicales sérieuses. Je vous mets quelques extraits ici :

Pour l'acuponcture : "

L’acupuncture se base sur l’idée que
le
corps véhicule
un
flux
énergétique constant qui
passe
par
des
trajectoires
bien
définies
que
l’on
appelle méridiens,
elle
permet
d’équilibrer
les
énergies qui
sont en nous et
celles que nous
apportent l'environnement.
Elle se pratique  par la pose d’aiguilles sur des points stratégiques afin de rétablir  la force de l’énergie vitale.

Souvent
utilisée
dans
les
cas
d'infertilité
fonctionnelle,
l'acupuncture
pourrait être efficace
lors
de troubles de l'ovulation et
d’irrégularité des cycles menstruels.

Elle peut
également agir sur la
qualité
des
glaires cervicales
 ainsi
que
sur
la muqueuse utérine.


La
littérature
scientifique
rapporte
plusieurs
travaux
concernant
les
effets
bénéfiques
de l’acupuncture
dans
la
prise en charge de
la stérilité par procréation
médicalement assistée.


Elle est approuvée depuis 1996 par l’OMS dans le traitement des troubles reproductifs.

La consultation d’un acupuncteur peut se faire à n’importe quel moment dans le processus de soin  de  l’infertilité,  il  est  cependant  recommandé  de  vous  accorder  au  moins  3  mois  (ou 3cycles) avant que  le  traitement atteigne un niveau optimal.

Cependant,  les effets  sur votre état général devraient se faire sentir bien avant.

Il est également recommandé de continuer le traitement pendant la période d’insémination ou de transfert et ce pendant encore 3 mois en cas de réussite.

Légalement en France, tout acupuncteur est médecin.

Rendez vous sur le portail de l’association française d’acupuncteurs (AFA) pour consulter leur annuaire http://www.acupuncture-france.com

Pour l'ostéopathie : "

L’ostéopathie
est
une
technique
manuelle
qui
veut
harmoniser
les
mouvements
« mécaniques
» du corps
avec
le
reste des mouvements corporels.


Utilisée
lorsque
le
corps connaît un problème «
mécanique
»,
elle permet essentiellement de régler tous les troubles reliés
à
une malposition
du
bassin
 de
l’homme
ou
de
la
femme.

L’ostéopathie peut aider dans le traitement de l’infertilité féminine  lorsque cette dernière s’installe et qu’elle ne résulte pas d’anomalie médicale ou biologique. 

En travaillant sur les tensions physiques et la mobilité des organes, elle permet d’aider à la fécondation et à la nidation des embryons. 

L’intervention de l’ostéopathe se fait sur 2 zones principales :

Le  petit  bassin  (la  zone  pelvienne)  qui  suite  à  des  anomalies  « mécaniques  »  de  type chocs,  chutes  (même  anciennes),  infections,  séquelles  chirurgicales,  empêchent  le développement  de  l’œuf  fécondé.  Les  pressions  peuvent  provenir  du  petit  bassin  lui-même mais également du bassin ou encore de la colonne.

Les manipulations permettent également d’augmenter la vascularisation des organes.

La  région crânienne pour une action sur  la  régularisation des hormones et surtout pour un confort de la patiente en l’aidant à se détendre et a retrouvé une certaine sérénité.

Tous les ostéopathes ayant suivi le cursus complet (six ans d’études) peuvent prendre en charge l’infertilité.

Pour trouver un professionnel, on peut s’adresser :

- Au Registre des ostéopathes de France : 0 800 167 836 (numéro vert gratuit).

- Sur  le site officiel de la fédération des ostéopathes de France : http://www.osteofrance.com

Ces deux informations sont à retrouver au complet sur le site www.fiv.fr

Dans l'article suivant, je vous livre mes impressions sur ces deux médecines douces !

Après le désespoire, la colère, la tristesse ; il faut bien réagir et repartir. Alors c'est décidé, je me reprends en main.

Un cycle de pause ? Qu'à cela ne tienne : j'ai commencé un régime (merci les piqûres aux hormones qui font grossir, merci la tristesse des échecs noyée dans une tonne de chocolat) et j'essaye les médecines alternatives : j'ai pris rendez-vous chez un acuponcteur et chez une ostéopathe. Pourquoi ? Eh bien, en lisant des choses sur internet, j'ai vu que ces deux méthodes pouvaient aider. Oh, je ne me fais pas d'illusion, ce ne sera certainement pas miraculeux. Mais comme mon endomètre est visiblement un peu faiblard, je vais essayé de l'aider. (je prends aussi de l'aspégic nourisson et de la vitamine E que ma prescrit ma gynéco pour le booster).

On verra le résultat de tout ça, je viendrai raconter les séances et surtout l'état de mon endomètre à la prochaine insémination.

En attendant, j'essaye de me concentrer sur autre chose : dans mon joli village médiéval, il y a une fête (médiéval, pardis !) et je prépare à cette occasion une robe ... médiévale ! Nous faisons partis d'une association et nous aurons une tente au centre du château, nous mangerons au cours de cette fête de la nourriture médiévale, à la façon médiévale aussi, que nous aurons préparée.

Prise de sang négative. Moral et enthousiasme enfuit.

C'est très dur aujourd'hui, j'avais peur et j'avais raison. La claque est monstrueuse. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, la sage femme de la pma m'a appelé, on est obligé de faire un cycle de pause, le labo de la pma ferme ! On reprend en mai.

Je ne sais pas comment mettre mes idées en ordre et rationaliser un peu. Franchement, là tout de suite, j'ai envie de hurler de douleur, de hurler de désespoir et de colère. Et j'ai un sentiment de panique qui m'envahit, une impression que ce petit bébé tant désiré n'arrivera jamais, qu'il faudra construire ma vie sans lui. Et je ne m'en sens pas capable.

On est en train d'acheter une maison, une grande maison évidemment, nous l'avons choisi ainsi pour que mon fils et notre bébé aient chacun une grande chambre. Il y a un étage entier à aménager que nous leur réservions. Nous imaginions les deux chambres (d'une vingtaine de mètres chacune) et la salle de bain qui leurs seraient réservés. Un étage entier, de quoi faire le bonheur d'ados.

Maintenant cette maison me fait peur. Elle sera trop grande sans ce bébé et elle restera un peu vide comme l'est mon ventre, triste comme l'est mon coeur.

Le rendez-vous avec la gynéco qui me suit est arrivé. J'avais tant de choses à dire, j'étais tellement contente de pouvoir faire le point avec elle.

Je lui ai tout de suite parlé de "mon problème d'endomètre". Première surprise, elle trouvait qu'effectivement il n'était pas très épais mais elle ne le trouvait pas patologique. Puis elle m'annonce que lors de l'insémination, la gynéco qui l'avait pratiqué avait trouvé qu'il avait une jolie forme et qu'il avait bien poussé. Première nouvelle ! Et pourquoi cette gynéco ne me l'a pas dit à moi qui était inquiète ?

Puis, on parle des autres IACs. Elle refuse quasiment d'en parler alors "qu'on ne sait même pas si vous êtes enceinte !". Elle y croit, moi pas.

Je finis pas lui retirer un nouveau protocole pour la  (ou les)  IAC(s) qu'il nous reste (on était parti sur 3 IAC mais elle nous dit qu'on peut peut être en faire 4). On augmente la dose de puregon (je passe de 50 UI à 75 UI) et on commence un jour avant (J6 au lieu de J7). Echo à J9. En parallèle, je prends de l'aspégic nourrisson et de la vitamine E. Elle me dit que ça va booster mon endomètre. Elle nous remonte le moral, l'Amoureux en sortira entousiasme.

La prise de sang est demain. J'ai la trouille. Malgré l'entousiasme de l'Amoureux et l'optimiste de la gynéco, j'ai peur. Cette fois, aucun symptôme annonciateur de règles. Et ça me fait très peur parce qu'une partie de moi y croit. Malgré l'endomètre pourri et le zozos en grève. Et j'ai l'impression que si ça ne marche pas, ce ne sera pas pour la prochaine ni celle d'après.

Un dernier point, si quelqu'un passe par ici et s'y connait en AMH : la mienne est à 2,2. Aucun gynéco n'a trouvé à redire la dessus. Pourtant, j'ai lu que ce n'est pas brillant... Un avis ?

Ca fait bien longtemps que je ne suis pas venue ici. Rassurez-vous ! Ce n'est pas parce que je suis enceinte, non, non !

J'ai fait une première IAC en mars. Négative. Pourtant, on m'a inséminé 11,2 millions de zozo à 70% de mobilité. Un score jamais atteint ! Je pensais que ça ne pouvait que marcher. La seule ombre au tableau, ce petit endomètre, à 6,5 mm lors de la dernière écho qui m'inquiétait un peu. Et puis patatra, une semaine avant la prise de sang, les symptômes qui annoncent les règles ont innondés mon corps : les pertes qui deviennent épaisses et se colorent, les seins gonflés qui font mals. Chaque mois, une semaine avant l'arrivée de mes règles, c'est la même chose. J'ai eu confirmation de cet échec à la prise de sang mais j'avais eu une semaine pour m'y préparer. Et c'est avec un peu de tristesse mais pleine d'espoir que j'ai commencer la deuxième IAC.

La sage-femme de mon centre m'avait donné les dates, on ne changeait rien au protocole. A la première écho, mon endomètre mesure 5,7 mm mais j'ai un folicule à 16,5mm. L'échographe n'est pas optimiste, mon endomètre n'est pas prêt mais mon folicule bientôt mûr. La sage femme de la pma me demande de déclencher le lendemain pour une insémination le lundi soit 3 jours après cette écho. Je suis désespérée, comment en trois petits jours mon endomètre peut-il ratrapper le retard qu'il a pris ? Je passe le week-end entre repos (on ne sait jamais, ça peut faire du bien à l'endomètre) et inquiétude. Lundi, au moment de l'insémination, je confie mes angoisses à la gynéco. Elle parle de médicaments pour faire grossir l'endomètre. Il faut que j'en parle à la gynéco qui me suit. Puis, elle m'annonce qu'au lieu des 11,2 millions de spermatozoïdes de la première fois, nous n'en avons que 2,6 millions.

Je suis ressortie de cette iac sonnée, sûre que le résultat serait négatif. J'avais rendez-vous avec la gynéco qui me suit la semaine suivante. Pendant une semaine, j'ai ressassé, imaginé tout ce que j'allais lui dire, fantasmé des réponses....

Aujourd'hui, nous somme allée au rendez-vous pma avec les derniers examens demandés. Le dossier s'épaissit vraiment.

La gynéco a tout regardé, m'a trouvé parfaite (héhé !). Le problème est connu depuis longtemps de toutes façon et heureusement, aucun autre n'a été mis à jour. Elle a longuement hésiter à commencer pas une (ou plusieurs IAC) ou bien directement une fiv. Nous avons plaidé pour des IAC d'abord. Elle a finit pas être convaicue "parce que vous commencerez la pma d'une façon plus douce". En résumé, elle n'y crois pas. Nous on tente et on verra. On est ressortie avec une longue ordonance de toutes les drogues à prendre qu'on a tout de suite été cherché à la pharmacie. On refait le point en avril quoiqu'il en soit.

Avec tout ça, je réalise que le bébé couette ne viendra sûrement jamais. Il faut en faire le deuil.

Toi, petit bébé couette, nous t'avons souvent imaginé, régulièrement nous parlions de toi. Tu serais comme-ci, aurait ça de ton père ou ça de ta mère. Tu n'étais rien qu'un désir et un espoir mais déjà dans nos coeurs tu avais ta place. Tu verrais comme ton père s'est investi, jamais il n'a oublié ses vitamines pour aider à ta conception. Du temps et du temps à passé et au fur et à mesure, l'espoir s'éteignait.                                                                    Aujourd'hui, nous avons compris que sans doute jamais tu ne viendrais. Nous sommes triste, petit bébé couette de faire ton deuil. Nous sommes triste mais aussi plein d'espoir dans la pma qui nous aidera à te concevoir malgré tout. Tu ne seras pas un bébé couette mais un chouette bébé quand même ! 

A bientôt pour la suite des évènements....                                                       

Les belles promesses du gentil radiologue n'ont pas empêché J1 d'arriver. Hier soi, les premiers signes étaient là, ce matin c'est confirmé. Sans surprise, je le sentais... Mais quand même, zut, à la fin on se demande comment c'est possible tous ces gens qui arrivent à concevoir un enfant en copulant 2/3 fois. Zut (et je suis polie), on fait plein d'effort, et rien.

La colère de la pma, que je n'avais pas resssenti jusqu'alors, m'explose dans la gueule. D'ailleurs, même l'amoureux ne supporte plus les femmes enceintes, c'est dire.

J'attends maintenant mon rendez-vous avec ma gynéco pma le 13 février. Normalement, elle devrait confirmer le début des IACs en mars. Au moins, j'aurai l'impression d'agir.

Désolée à toutes les filles qui attendent depuis encore plus longtemps, je ne devrai pas être en colère alors que mon parcours pma n'a même pas encore commencé. Mais ça fait du bien d'écrire qu'on est en colère, déjà elle s'apaise un peu.

Allez, en attendant, ce matin c'est prise de sang (sérologie) en vue des IACs justement...

Plein de pensées à toutes celles qui attendent et attendent encore.

Avec beaucoup de retard (le temps file en ce moment et j'ai beaucoup de travail), mon récit de l'hystéro :

sans faire durer le suspens, tout s'est bien passé. D'abord, la clinique chic parisienne dans laquelle je l'ai passé à quand même ça d'agréable que tout est bien organisé et les médecins compétents. Du coup, je n'ai absolument pas eu mal. Rien senti. Je suis tombé sur un radiologue adorable qui faisait des blagues pour me détendre. Il a commenté en temps réel et tout était bien. Il était vraiment enthousiasme devant la beauté de mon utérus et de mes trompes. J'en suis bien sûr ravie.

Oui, c'était presque parfait. En fait, ça aurait été parfait si jamais il n'avait pas prononcé ces malheureuses dernières phrases : "vous verrez, après une hystéro, on est plus fertile. Vous avez de grande chance d'être enceinte dès ce mois-ci. Allez, je vous revois dans deux mois enceinte !"

Nooon ! Tout, mais pas de promesse improbable. Qu'est-ce qu'il en sait lui que dans deux mois je serai enceinte ?!?

Et voilà, ce cycle et les prochains que j'envisageais sans psychottage, c'est foutu. Parce que, quelque part en moi, il y a ces phrases.

Mais bon, tout est parfait, alors je ne devrais pas me plaindre !

La suite prochainement avec le rendez-vous chez la biologiste pour les résultats du spermo de l'Amoureux !

Voilà, hier c'était échographie : dans un centre spécialisé en plein Paris. Comme tous les autres rendez-vous, il faut toujours aller à Paris.

Enfin, nous en avons profité pour nous balader et passer une très bonne journée.

Le résultat est bon : 9 follicules antraux à droite et 5 à gauche. La conclusion est la suivante : bonne réserve ovarienne bilatérale.

Mais j'ai un doute : étais-je vraiment à J3 ? Mes règles sont arrivées le 1er janvier à 22h30. Donc c'est un peu court pour un J1. Et puis le lendemain, j'ai eu du sang marron (oui, c'est beurk ces détails, désolée). En quantité très moyenne. Ca s'est même arrêté le soir. Ca a recommencé juste avant mon écho. Donc j'en étais plutôt à un petit J2 voire un J1. Bref, ça me prend un peu la tête tout ça alors que je m'étais jurée de ne plus me prendre la tête.

L'endomètre était fin et régulier. Normal à J3. Mais à J1 ? Une nedomètre fin à J1 c'est pas un peu bizarre ? Et pourquoi mon ovaire gauche produit-il moins de follicules ?

Il faut que je me sorte tout ça de la tête. Le gynécologue qui m'a fait mon écho m'a dit que tout était très bien. Je dois m'arrêter de tout vouloir contrôler. C'est très bien et c'est tout.

L'hystérosalpingographie, je la passe à J8 en comptant le 1er janvier pour le J1. Soit à J7 voire même J6 en fait. Est-ce que c'est embêtant ? C'est inscrit sur l'ordonnance de J8 à J13... Je précise que je ne peux pas changer ce rendez-vous surtout parce que pour une fois je n'aurai pas à m'absenter du boulot donc c'est le jour parfait. Tant pis si c'est pas l'idéal au niveau du cycle. Enfin, je dis ça mais en même temps, j'ai la trouille que ça ne soit pas fait au bon moment.

Si quelqu'un qui s'y connait me lit, je veux bien des conseils ! :)

La suite bientôt pour l'hystérosalpingographie !